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L'herbier du docteur Antoine Bras

HERBARIU Image adonis

 

 

 

 

 

 

 

Acquis à Rodez par Werner Greuter qui en fit don à lHerbarium Mediterraneum Panormitanum (PAL) de l’Université de         Palerme, cet herbier
  a été restauré, les parts scannées et les informations enregistrées dans une base de données.

    Cette collection, qui rejoint un domaine public, est librement consultable par les chercheurs et scientifiques à l'adresse suivante :

http://147.163.105.223/herbarium_vresult_en2.asp?idmode=adv&result=25&specie21=&specie21a=&specie21b=&specie21c=&tiposearchgenus=1&tiposearchspecies=1&specie23a=Bras&specie23b=&specie23c=&specie23d=&button=Search&specie24a=&specie24b=&specie24c=&specie24d=&specie25a=&specie25b=&offset=0

 

 

Un peu d'histoire : Un herbier vieux de 150 ans 

Extrait, publié par La Dépêche du 02/11/2008

    

     "Appelée pour un inventaire par les propriétaires d'une grosse propriété aveyronnaise, la libraire Catherine Gil n'en a pas cru ses yeux… Posés par terre, poussiéreux et couverts de toiles d'araignées, plus de quatre-vingt-dix volumes, de 3 à 5 kg chacun, alignés en deux immenses rangées sur une quinzaine de mètres constituant un herbier de toute beauté qui dormait là depuis 150 ans. Catherine Gil est tout d'abord restée incrédule devant cette découverte avant de s'interroger sur la provenance d'une telle collection de plantes. Appelée à la rescousse, sa fille Caroline, elle aussi spécialisée dans les livres anciens, l'a aidée à sonder ce trésor laissé pour compte par les souris qui n'ont pas eu l'idée de le grignoter, préférant le tas de noix qui était à côté.

 

     Après des recherches, elle a pu dater cet herbier. Il a été constitué au XIXe siècle, essentiellement par le docteur Antoine Bras, maire de Villefranche de Rouergue, conseiller général mais aussi botaniste réputé en Aveyron et membre de la Société botaniste de France. Dans un excellent état parce que très bien conditionné par un connaisseur et conservé dans un endroit très sain, cet herbier présente un grand intérêt, digne de grandes institutions.

 

     Il rassemble dans ses pages jaunies 130 années de collecte, de 1789 à 1928, et l'on y trouve, outre des éléments aveyronnais, des apports de toute la France (Haute-Savoie, Pyrénées, Massif Central). On note également la présence d'un classeur avec des plantes en provenance d'Égypte, d'Algérie et du Maroc ainsi que des dossiers spéciaux concernant la cryptogamie (mousses et champignons) et un alguier faisant apparaître des espèces de Loire -Atlantique et de Méditerranée. Le principe des botanistes étant de s'échanger leur collecte, des grands noms ont été repérés comme Jordan de Puyfol, du Cantal, ou encore le frère Saltel.

     Et chose extraordinaire, depuis 150 ans ces plantes ont gardé tout leur éclat. « Les bleus, les rouges, les roses sont impressionnants », raconte, stupéfaite, Catherine Gil qui espère justement un avenir rose pour cet herbier si rare et estime « avoir un devoir » envers lui. « Notre souhait le plus cher serait qu'une institution comme un musée s'en porte acquéreur » car celui-ci sera vendu aux enchères, selon le souhait de ses propriétaires le 15 novembre prochain. « Il faut le sauver et le faire vivre » clament en chœur Caroline et Catherine Gil qui demandent expressément qu'il soit vendu dans son intégralité et non de manière parcellaire car il est « un événement » à lui tout seul."